jeudi 12 avril 2012

Des fois je fais des recherches Google...

... Assez improbables.
Aujourd'hui j'ai demandé à Google : "y'a-t-il une différence entre se téléporter et se télétransporter ?"
Wiktionnaire m'a répondu qu'ils étaient synonymes et m'a appris que leurs etymologies se découpaient ainsi : "de télé- et transporter" ; "de porter avec le préfixe -télé".
Puis ensuite j'ai lu pleins de trucs sur Star Trek.
Puis j'ai lu un truc auquel j'ai rien compris à base d'atome rubidium.
Pour finir je me suis dit que je préfèrerai transplaner et j'ai commencé des recherches sur le wiki Harry Potter.

vendredi 6 avril 2012

Le sésame

Le sésame de la vie de parisienne c'est la carte cinéma illimité.

Ouais parce que ça été un drôle de choc le cinéma parisien.
Le premier dimanche soir passé ici. Le rituel étant de rigueur, j'ai pris le métro, je me suis arrêtée à côté du Cours Florent, histoire de me rappeler pourquoi j'étais ici. Je me suis pas cassée la tête sur le film à voir, j'ai roulé vers Sherlock Holmes. J'ai agité, sous le nez de la dame qui vend les tickets, ma réduc' chômdu.
"Ah bah ça va pas être possible, on est dimanche."
"Et alors ?" A la fois surprise et un peu hautaine, je ne voyais franchement pas le problème.
"Et alors y'a pas de réduction chômeurs le week-end." Question ton hautain, faut avouer qu'elle était super douée la dame.
"Ah. Ah bon. Bah tant pis."
"10 euros et 70 centimes."
Ou tout l'art de ne pas blanchir en public. Petit coup d'oeil discret vers le panneau affichant les tarifs. Ah mais c'est qu'elle ne ment pas la dame ! Pourtant j'ai été tentée de lui demander si Jude Law faisait un strip pour ce prix là, mais elle avait pas l'air de beaucoup rigoler. Et maintenant que j'étais là, que j'avais bravé le froid, je ne voulais pas faire demi tour l'air penaud. Je me suis tout de même interrogée. A Paris les chômeurs se pendent le week-end ou quoi ? C'est pas parce qu'on peut sortir à 14h faire nos courses en même temps que mamie qu'on ne souhaite pas voir des gens le week-end. M'enfin, soit. Après tout, les étudiants subissent la même rigueur tarifaire. Comme quoi, les étudiants aussi sont considérés comme des j'enfoutre qui profitent du système (mince, on sent un peu de quel côté penche ma position politique, c'est la faute à l'actualité).

Mais je suis armée de courage. Travaillant mais ayant tout de même un statut de chômeuse, je compte bien enculer la société comme il se doit, je suis une j'enfoutre et j'en suis fière. Alors un vendredi, sortant du bureau à 17h comme tous ces gens trop cons qui font des 35h et se plaignent de trop travailler, je m'arrête à la Bibliothèque François Mitterand et je file au MK2 du coin, histoire de me flanquer un coup de couteau en plein coeur en me rappelant que je ne travaillerais probablement jamais à la BnF.
Je vais voir Detachment, j'ai envie de rêver sur le grand pif élégant d'Adrien Brody.
J'agite à nouveau sous le nez d'une autre dame ma fameuse réduction.
"7 euros et 50 centimes."
J'ai failli faire demi tour cette fois. C'est quoi ce délire ? C'était le tarif plein de Clermont-Ferrand. Soit. Je suis une battante, je crois au cinéma, je paye mais avec peu de chaleur, je pense même que j'agresse un peu le clavier des CB, tout simplement pour qu'il imprime bien mes empreintes. JE SUIS VENUE J'AI VU J'AI PAYE JE ME SUIS FAIT ENCULER SANS LUBRIFIANT (merde arrête t'es vulgaire, je te rappelle que tes parents lisent ton blog). Et le pire ! Le pire c'est que j'ai failli succomber à la léthargie d'une fin de semaine, bien installée, au chaud, j'ai failli roupiller.

En rentrant, je me suis ruée sur allociné, j'ai épluché tous les cinémas de Paris, j'ai hurlé devant les tarifs exubérants, oui, parce que oui !, ce n'est pas une faveur des MK2 ou des UGC et autre Gaumont que de tirer sur la carte bancaire des spectateurs avec la bave aux lèvres et les yeux révulsés en instance de folie sous coke "donnez l'argent pour le cinéma, il vous le rendra bien". Même le Saint-Germain des Près il percute violent aux fesses. Soit. Je me suis dit que j'allais télécharger à mort, que ça serait bien fait et que j'en avais rien à foutre de Hadopi, même pas peur.
Puis finalement, de site en site, j'ai fini par rencontre le miracle.
La carte MK2/UGC et autres cinémas arts et essais pour 20 euros par mois. Mais pourquoi ne l'ont-ils pas dit plus tôt ?

Et ce soir au courrier, le fameux sésame est arrivé dans ma boîte aux lettres, il est bleu moche avec une photo de moi telle une tête de mort sans nez et sans bouche, les yeux bleus délavés, d'une pâleur extrême à la limite de la petite soeur du Fantôme de l'Opéra, mais qu'importe parce que si je veux, je peux aller au cinéma tous les soirs, et même le week-end ! La folie quoi !



Paris je t'aime bien mais des fois t'es relou

dimanche 1 avril 2012

Les pancakes du dimanche


La vie en cours

Wah déjà deux mois. Tout va trop vite. Je me suis coulée dans le temps qui filait. Reprendre le blog, le cours des choses, raconter, oublier ce qu'on a déjà fait, tout ça, c'est difficile. J'avoue que j'ai eu la flemme.
Passer un mois sans internet, sans le téléphone, reprendre contact et le clavier c'est comme une sinécure. "Tu deviens quoi ? Tu fais quoi ? Est-ce que ça va ?" C'est trop long à raconter.

Alors voilà aujourd'hui il a fait moche et j'ai acheté des fraises.
Okay, on s'en fout.

Je me suis pointée aux portes ouvertes du Cours Florent. Après tout c'est pour ça que je me tue les poumons dans le métro. Ca m'a fait comme des guilis dans le ventre de me retrouver à nouveau en ces lieux. Vite le calendrier. Bien, plus que 5 mois.



Quand j'ai pas internet, je me refais mes meilleurs films. Kill Bill en haut de la liste. Vas-y, toi aussi, siffle.